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Bienvenue sur le blog - exposition de François Servière

Vous y trouverez une galerie de tableaux: acryliques et huiles sur toile, une galerie d'aquarelles ainsi qu'une galerie de dessins.

Ces oeuvres figuratives peuvent constituer des éléments raffinés de décoration de votre intérieur ou de votre lieu de travail.

dimanche 18 octobre 2015

Exposition à Boulogne-Billancourt du Vendredi 6 Novembre au Mercredi 24 Novembre 2015


Salon d'Automne de la Société des Beaux-Arts
organisé par la Ville de Boulogne-billancourt et la SBABB

Grands formats et  hommage à Alexey Begov ( 1951 - 2014 )


Espace Landowski . 28 avenue André Morizet - Boulogne-Billancourt









La toile exposée : Le mas Valadier 2





François Servière


















Danièle Servière

La Présidente de la Société des Beaux-Arts de Boulogne-Billancourt,
M. Baguet, Maire de Boulogne-Billancourt,
et François Servière

Le public était venu nombreux
pour découvrir les oeuvres des
quelques 70 artistes, le soir du
vernissage


























jeudi 8 octobre 2015

Exposition à Boulogne - Billancourt les 3 et 4 Octobre 2015







Dans le cadre des Portes Ouvertes Des Ateliers d'Artistes, manifestation se déroulant dans  toute la commune et regroupant les galeries d'art, les ateliers privés, et les artistes exposant dans les salles
publiques ( Salle du Parchamp, Salle des Fougères, Hotel de ville ).

J'ai exposé dans l'Hotel de Ville quelques tableaux (6) récemment réalisés ( trois grand-formats et trois petites toiles ).

Cette exposition se déroule sur deux après-midi de week-end, et attire un public très varié, curieux de faire connaissance avec les artistes et leur production. Elle permet ainsi des échanges fructueux de part et d'autre.







A l'issue du Salon le Maire de Boulogne-Billancourt Jean-Christophe Baguet pose au milieu  des exposants






mercredi 24 juin 2015

Genèse d'une toile

Puisque vous vous intéressez aux tableaux que je peints, je vais vous montrer aujourd'hui comment s'opère la réalisation d'une toile.
J'ai choisi un thème très simple, et très efficace visuellement: le château de mon petit village. Il se dresse sur son rocher, à l'entrée de celui-ci, au dessus du dernier méandre de la route, et domine la vallée. Il dresse ses tours vers le ciel, et en particulier son campanile qui surmonte l'horloge.
C'est un village du midi, qui grille sous le soleil en été mais qui connait également de très violents orages. Et l'idée m'est venue de représenter l'un de ces déluges. Les rues vont donc ressembler à des cours d'eau, le ciel va prendre un aspect dramatique. Pour accroitre cette ambiance, je vais déformer les lignes et tordre le dessin de façon à signifier la faiblesse des constructions humaines vis à vis des éléments naturels.
Ces quelques modifications vont permettre de donner un caractère singulier au tableau.

1 - Tout d'abord, j'effectue un dessin. Il s'agit içi d'un dessin à l'encre sur un papier calque. Très simple, sans hachures ni valeurs: que des contours. Les arbres sont représentés par leur masse, les nuages par leurs reliefs, dans la rue courent le lignes qui séparent les différentes teintes ou textures du sol. La plus haute tour se tord comme un arbre dans la tempête.






Sur ce dessin, au stylo rouge je réalise un carroyage régulier. Le format du dessin est celui d'un carré et je choisis donc une toile carrée. Elle sera de 80 x 80, ce qui permet de représenter les petits détails .

Le carroyage est une technique qui permet de reproduire le dessin. On réalise une trame sur le dessin original ( içi en rouge ) et on va la reporter sur la toile. Sur le croquis original on a divisé les côtés par 7.
La toile faisant 80 cm de côtés, la trame reproduite sera constituée de carreaux de  11,42 mm de côté.

L'expérience m'a montré que les tracés au crayon ou au stylo marqueur transparaissent sous la peinture acrylique, je réalise donc mes tracés à la craie, comme les peintres de la renaissance. Par contre la craie n'est bien visible que sur un fond coloré. En peinture ancienne, on enduisait les toiles de gris clair ou 
d'ocre-rouge.






2 - Pour cette toile, je vais réaliser un enduit gris, qui transparaîtra légèrement à travers la couche peinte, et  donnera une ambiance dramatique.






3 - Le carroyage est tracé à la craie blanche. Pour reproduire le dessin il suffit de tracer  le contenu de chaque carreau du croquis dans le carreau correspondant sur la toile.





4 - Le dessin étant terminé, je le retrace au pinceau trempé dans l'acrylique noire. J'utilise un pinceau
usé, qui n'a plus que quelques poils. Le dessin obtenu est très grossier, et succint.





5 - L'arylique durcissant très rapidement, dès la fin de prise, on peut effacer tous les tracés à la craie à l'aide d'une éponge humide.





6 - Je commence la phase de peinture proprement dite  par disposer les grandes masses : blanche pour le chateau, les murailles et les maisons environnantes, masses noires pour les arbres, masses claires au sol, réparties par bandes. Ces masses réparties assurent l'équilibre de la composition. 




7 - J'introduis maintenant un bleu moyen, qui va donner au ciel une valeur profonde et dramatique. Toujours à l'aide de la même couleur, je peints le flot de la rue, et certains détails , plaine au lointain, portes, fenêtres. En bleu profond je peints des touffe de végétaux et des buissons, ainsi que certains éléments de construction, pour souligner la présence des marches d'escalier.
A ce stade primaire, il est encore possible d'entrevoir la sous-couche grise sous le bleu du ciel.




8 - Je rajoute des couches de blanc sur les tours du chateau, les murailles sont soulignées de traces
de bleu clair. Le lointain couvert de garrigues est peint dans une teinte bleu moyen. Je végétalise la muraille, et rehausse les espaces clairs de la chaussée.





9 - Je décris l'ombre du parapet et les zones d'ombre au sol. J'améliore les oppositions de la végétation au pied des piliers de l'entrée du village. Je souligne d'un bleu pâle le bas des murailles du château, ainsi que la plaine .





10 - Pour terminer, je travaille le ciel, les nuées sont ourlées de blanc, et sont d'un bleu dégradé  de plus en plus sombre vers l'horizon. Le sol de la rue est modelé et prend l'aspect d'une masse d'eau tumultueuse qui dévalle vers la plaine. Le portail du château est ouvert.

L'impression d'ensemble est celle d'une tempête qui s'éloigne, d'une vive clarté qui frappe le monument, d'un torrent qui parcourt la rue et le rempart.

On voit qu'à partir des trois couleurs bleu outremer, blanc et noir, il est possible d'exprimer la plupart des scènes paysagères.




lundi 8 juin 2015

LUMIERES - 15 Artistes boulonnais exposent à la Maison Saint-François de Sales

Exposition collective du 2 Juin au 3 Juillet 2015.


























    Les oeuvres présentée sont : La Caux  ( huile sur toile ) et La Forge d'Odilon ( acrylique sur toile).

vendredi 22 mai 2015

Exposition au 57° Salon d'Art de Garches

Organisé par la Société des beaux Arts de Garches à l'Hotel de Ville, ce salon présente 130 oeuvres ,  gravures, peintures et sculptures de 97 artistes. Il s'est tenu du 22 Mai au 7 Juin 2015.


                                                                                                              l'hotel de ville de Garches








vue de deux salles d'exposition du salon







L'oeuvre présentée  : Sous le château, acrylique sur toile, 100 x 100, 2013,
a été vendue.


jeudi 12 février 2015

Exposition à San Mateo Mexicaltzingo ( Etat de Mexico )

L'exposition des aquarelles et dessins de paysages français de Metepec
ayant pris fin, celle-ci a été transférée et installée à la Maison de la Culture
de San Mateo Mexicaltzingo administrée par le Conseil National pour la
Culture et les Arts ( Conaculta  ) et inaugurée le 11 Février 2015 par de
nombreuses personnalités locales, en présence de la fille du peintre
Mme Valérie Serivère . L'exposition comportant  22 aquarelles et
17 dessins à l'encre à la plume demeurera un mois dans ces murs.

Mme Valérie Servière lors de l'inauguration de l'exposition.





mardi 10 février 2015

Exposition à Metepec ( Etat de Mexico . Mexique ) Décembre 2014 Janvier 2015



Organisé par la municipalité de Metepec, sous l'égide de la Direction culturelle
et du fonds artisanal, et du Centre Culturel du Diocèse, cette exposition de
dessins et d'aquarelles est centrée sur le thème des paysages français.
Son titre : Un Périple en France, illustre trois pôles d'intérêt  : Paris, Lussan et
l'Aubaret , à savoir, la capitale où je réside, le village gardois de ma lignée
grand-maternelle et le hameau lozérien de ma lignée paternelle.

Cette exposition dont l'inauguration s'est déroulée en mon absence a été
présentée par Mme Valérie Servière-Castillo. De nombreuses personnalités
étaient présentes à l'occasion du vernissage.










Originellement prévue pour durer une quinzaine de jours ( du 2 Décembre au
24 Décembre 2014) , elle a connu un grand succès, et s'est prolongée jusqu'à
la fin Janvier 2015.

Aujourd'hui elle est destinée à être présentée dans d'autres municipalités de
l'Etat de Mexico :
à partir du 9 Février 2015 à Mexicalcingo  pour une durée de un mois.













"Aussi loin que je remonte dans ma vie , j'ai toujours dessiné. Enfant, mon père m'ayant donné en cadeau un  vieux stylo à encre, je m'exerçais à reproduire les gravures d'animaux du dictionnaire familial, et j'en remplissais de petits carnets que je garde encore. J'avais pour mon père une grande admiration, car, il savait faire de petits croquis représentants des personnages, des visages ou des objets, avec beaucoup d'aisance et de spontanéité, et voir apparaître ces représentations au bout du crayon avait pour l'enfant que j'étais, un aspect magique.
Ainsi, j'ai dessiné spontanément pendant toute mon enfance et mon adolescence, adaptant mon style au gré des influences artistiques les plus diverses. La bande dessinée, en particulier celle d'Hergé, a joué pour moi, comme pour tous les garçons de ma génération un rôle prépondérant. Le dessin de contour à l'encre colorisé est devenu un style familier, et j'ai beaucoup copié les planches de Tintin. Avec l'adolescence , je me suis familiarisé avec l'œuvre de Gauguin, de Modigliani, de Gromaire, Mondrian, Soutine, tous peintres très graphiques, aux solides compositions étayées de contours bien marqués.  
Mais l'apprentissage de la "peinture" a  été pour moi infiniment plus laborieux; je ne me sentais jusqu'alors aucune habileté au pinceau et restais béat d'admiration devant les portraits imaginaires que peignait à l'huile ma sœur aînée. Enchanté par la vigueur de la touche, j'essayais d'obtenir la même intensité avec le dessin à l'encre. J'utilisais des plumes de plus en plus larges, je réalisai des dessins de plus en plus grands. La largeur du trait équivalent à celle de la brosse plate.
L'étude de la peinture à l'école avait été un échec. Les quelques tentatives personnelles que j'avais effectuées s'étaient soldées par des paysages aux couleurs de boue, aux auréoles insupportables.
Ce n'est que dans  les années 70-80 que j'ai découvert l'aquarelle, en Angleterre.
En France, l'aquarelle est la plupart du temps considérée comme un moyen d'esquisser, un genre mineur, et de surcroît assorti de contraintes invraisemblables : il faut peindre vite, sinon on perd toute la spontanéité du médium, le repentir est impossible, on ne doit jamais revenir sur un lavis. Bref, une technique de brouillon pour virtuose!
C'est peut-être cette aura de difficulté qui m'a stimulée, car le dessin à l'encre aussi n'admet que très peu de compromis.
En Angleterre, j'ai découvert ce que  cette technique pouvait produire dans des mains habiles. Et un déclic s'est produit. Je me suis mis à peindre des paysages, timidement, pour ne pas gâcher mes premières tentatives, ni mon plaisir.
Depuis, j'ai énormément étudié et appris dans de très nombreux ouvrages consacrés à l'aquarelle, tant britanniques, américains, italiens, hollandais, espagnols que français. Chaque pays ayant une école d'aquarellistes et un style particulier.

Il y a presque dix ans maintenant, j'ai entrepris l'apprentissage de la peinture à l'huile, "à l'ancienne", comme on parle de musique ancienne, celle des maîtres du 15° siècle au 18°, dans l'atelier de Marino Barberio à Paris. Ce peintre-copiste a retrouvé, analysé et synthétisé tous les traités de peinture des maîtres anciens, et enseigne leur technique, par la reproduction de leurs œuvres.
Je me suis ainsi familiarisé avec l'huile. A partir de là, tout naturellement l'acrylique est devenu aussi  un moyen d'expression pour moi.

Tout naturellement, ma source d'inspiration s'est révélée être le paysage.  Je l'aborde sous l'angle à la fois descriptif et analytique.  Ce sujet est l'occasion de réaliser une image qui soit composée, équilibrée, de façon quasi abstraite, tout en gardant  ses caractéristiques spécifiques: chemins, constructions, végétation.
Je travaille surtout en atelier, a partir de croquis réalisés sur le motif, ou bien à partir de clichés photographiques auxquels je fais subir de nombreux traitements de mise en forme , et qui, projetés sur grand écran, me servent de sujet.
Le travail en atelier permet de réaliser une ré-interprétation du sujet, sans être soumis à l'influence de la couleur locale. On peut ainsi changer l'éclairage, dramatiser les ciels, recomposer sans se laisser aller à la reproduction servile de l'environnement que notre œil rencontre.

Les aquarelles présentées ici constituent une commande particulière. Il s'agissait de montrer un florilège de vues de Paris, comme autant de cartes postales, comme les pages d'un carnet de voyage.
Bien qu'habitant à Paris, je ne me suis jusque là jamais vraiment intéressé à la ville comme sujet. La ville représente mon environnement quotidien, c'est donc à peine si je la remarque, même si je porte en moi la petite mélodie chantée par Maurice Chevallier : " Paris sera toujours Paris, La plus belle ville du monde … "
Il m'a donc fallu explorer Paris, visiter Paris, me fondre dans le flot des touristes, marcher sur leurs traces, découvrir avec eux les monuments, les  lieux, les places .
Le choix des sujets est personnel, de même que la façon de les présenter. J'ai privilégié la composition graphique, m'attachant parfois à un détail d'architecture plutôt qu'à un édifice dans sa totalité, tout en ayant la volonté de vous présenter un aspect représentatif des paysages parisiens : monuments incontournables, centre ville historique: le "cœur de Paris".

Au plan stylistique, pour les tableaux peints, j'ai gardé le parti-pris du dessin aquarellé: tracé à l'encre de chine préalable, lavis d'aquarelle surajoutés.
Il ne s'agit pas de présenter une vision descriptive du paysage parisien, mais de réaliser une représentation stylisée, parfois réduite au détail, dont les contours n'ont pas la volonté de reproduire la réalité mais d' induire chez le spectateur une perception  équivalente à celle qu'il pourrait avoir sur le lieu même.
Ceci s'avère particulièrement clair si l'on regarde les vues de Paris à distance ( 4 à 5 m).
Tout paraît précis. Si l'on s'approche, on découvre des formes incongrues, des masses dont on ne devine pas le sens, des tracés sybillins.
En somme : abstraction de près, figuration de loin.

Les dessins à l'encre de chine sur papier ont pour sujet des paysages du midi de la France, en particulier le petit village fortifié de Lussan ( Gard) , et les paysages de montagne du Mont Lozère du Pont de Montvert (Lozère). Ces deux sites constituent les berceaux de ma famille, et ne sont distincts que de quelques dizaines de kilomètres, mais illustrent par leur caractère et leur opposition, l'incroyable variété des paysages français.
Les vues de Lussan montrent un environnement forestier, le plateau Ardéchois, couvert de garrigue: végétation dense faite de chênes verts, entrecoupé de vallées fertiles . Le village assis sur son rocher domine la vallée. Son château se dresse fièrement dans le ciel. Village-forteresse, ceint de ses remparts, Lussan sommeille , assoupi sur son histoire.

Les dessins du Pont de Montvert montrent les paysages du Mont Lozère  constitués  
d'amoncellements de blocs de rocher et de genêts. C'est un endroit quasi désertique,
au climat extrême, brûlant en été, couvert de neige en hiver, aux rares habitations faites de granit rose, aux toits de schiste. De rares troupeaux de bovins et de moutons paissent dans des enclos. Dans le ciel tournent les rapaces.

Les dessins à l'encre sont réalisé selon une technique utilisant le point et le trait.
Le point peut être employé pour donner un effet de structure, ou bien, employé en nappes pour décrire le modelé. Je m'en sers donc pour aborder les reliefs en clair-obscur.
Le trait, rarement continu, est utilisé le plus souvent en palissade, en éventail, rarement en hachures. Il permet de transcrire les valeurs et les masses. Il confère également une dimension rythmique au dessins.
La végétation constituée de  buissons de genet bénéficie parfaitement de cette technique.
Contrairement à ce qui apparaît dans les aquarelles, le trait dans les dessins à l'encre ne suit pas le contour de l'objet, mais en structure la masse, et par sa densité, lui donne sa valeur, claire ou sombre."





Exposition A Boulogne Billancourt Octobre 2014

Exposition a Boulogne- Billancourt   dans le cadre des  Portes ouvertes des Ateliers d'Artistes

Samedi 4 0ctobre  et Dimanche 5 Octobre 2014. Salle du Parchamp,  stand n° 6 .



Présentations de 9 tableaux : 

six toiles : deux huiles sur toiles et quatre acryliques sur toile
deux aquarelles 
un dessin à la plume





Exposition au château de Lussan ( Gard ) Aout 2014




Du 7 au 13  Aout  2014  dans la grande salle du château de Lussan,
exposition de 39 oeuvres  ( 14 toiles , 7 aquarelles et 18 dessins à la plume ).


Midi Libre Gard Rhodanien  Samedi 2 Aout 2014 n° 25104 p.7



  Salle polyvalente du château de Lussan



Durant ces cinq jours  d'exposition, forte fréquentation : ± 500 visiteurs,



, dont cinq chiens particulièrement intéressés